Dépendance, addition

La notion de dépendance est souvent liée aux drogues, au tabagisme et à l'alcoolisme voire à la sexualité sous certaines formes. Nous y ajoutons aussi certaines habitudes comme regarder trop la télévision, des films, pour les plus jeunes passer du temps sur Internet, faire des jeux. Ces dernières semblent relativement anodines comparé aux autres, cependant, à y regarder de plus près elles proviennent de la même origine, le besoin de plaisir.
Ce besoin nous asservit car il n'admet plus son contraire comme faisant parti de la vie. Ainsi, lorsque nous sommes contraints, nous réagissons mécaniquement en ressentant un besoin de plaisir comme pour compenser ce que nous considérons comme des obligations. A bien y regarder, nous nous éloignons de la réalité car nous ne pouvons refuser ces contraintes de plaisir.
Comment échapper aux dépendances ? Dans un premier temps, il s'agit de distinguer ce qui en fait partie. Rien n'est moins évident car l'addition se manifeste comme un réflexe inconscient. Ainsi, nous pouvons être intéressé par une activité sans nous rendre compte qu'elle nous est néfaste. Nous avons tendance à considérer que ce qui nous est proposé nous apporte du bienfait. Cette attitude est liée soit au fait qu'elle soit médiatisée soit pour l'inverse. Nous devons donc nous exercer à faire le tri. Ce n'est pas chose facile car notre nature a été pervertie (sinon nous nous verrions immédiatement le risque d'addition).


La drogue :

Le phénomène prend de plus en plus d'importance et cela n'est pas près de s'arrêter. Il est lié à la quantité disponible, au nombre de consommateurs ainsi qu'aux possibilités de contrôle.
Il s'inscrit dans le cadre du commerce, étant une source de revenu important à tous les niveaux du trafic.
Les clients sont de plus en plus nombreux, prisonniers qu'ils sont de la dépendance.
Il est aisé pour les vendeurs de recruter des acheteurs tant le besoin de moments de détente revêt un importance de plus en plus prégnante.
Plus la société offre des loisirs, moins les individus ne tolèrent les contraintes, ce qui explique que beaucoup compensent par l'usage de produits entraînant des voyages dans l'imaginaire ou aucun effort n'est requis.
A l'image de la consommation matérielle, celle de la drogue suit les même principes : être comme la majorité (ceux qui consomment). Et comme de plus en plus de gouvernements, prétextant vouloir limiter le trafic, autorise l'usage du cannabis, celui-ci va continuer à se répandre.
Si nous cherchons à comprendre pourquoi le consommateur ne ressent pas une culpabilité vis à vis de cette dépendance, nous découvrons que la morale n'opère plus, ce que nous ne regrettons pas, mais il serait nécessaire qu'elle soit remplacée par une conscience des méfaits que la drogue génère. La société dans laquelle les individus sont inclus ne permettent pas cette prise de conscience, les gouvernements utilisent la loi pour attirer l'attention des utilisateurs, ce qui signifie que ceux-ci ne sont pas capables de s'extraire du système (ce qui est réel) mais aucun autre moyen ne leur est proposé. On songe à l'éducation, si celle-ci est présenté comme un avancée et non comme une mise en garde.
Sans doute est il trop tard pour les consommateurs actuels, mais le jeunes enfants qui n'y ont pas encore touchés peuvent se sentir supérieur à leurs aînés si on leur fait ressentir qu'ils sont là pour faire chuter un système mortifère.

L'alcool :

Autre substance addictive, l'alcool génère une impression de légèreté, de liberté en agissant sur l'illusion que les contraintes n'ont pas l'importance qu'on leur attribue.
L'alcool renforce le goût des boissons, ce qui en renforce l'attrait.




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