Loi, justice

 Nécessite des lois :

En premier examen, les lois apparaissent nécessaires pour assurer la sécurité et l'ordre publique.
L'individu livré à ses pulsions serait dangereux pour ses semblables et pour lui-même s'il n'était pas contraint de respecter les principes qu'imposent la vie en société. De même, celui qui est démuni de morale pourrait, si aucune loi ne s'y opposait, exploiter les autres.
Cependant, celui qui a bénéficié d'une bonne éducation et qui a développé des qualités humaines, n'a pas besoin des lois qu'il possède naturellement en lui.
La justice est là pour faire appliquer la loi tandis que les forces de l'ordre le sont pour la faire respecter et appréhender les délinquants. Examinons leur rôle en détail.

 Police :
Le rôle de la police est de faire respecter la loi. Ainsi, on considère que plus la police est efficace et moins il n'y a d'infraction à la loi. En même temps, la quantité d'agents de la force publique déployée est proportionnelle au climat d'insécurité. Plus l'insécurité est importante et plus la suspicion l'est également. En conséquence, il s'agit de rechercher à maintenir un bon niveau de sécurité avec le minimum de police. Ceci nécessite de prendre en compte l'origine de l'insécurité et de travailler à la réduire.

Origine de l'insécurité :
Il est de la responsabilité de chaque état de dresser la carte des facteurs d'insécurité, d'en comprendre les causes et l'origine. Parfois, des choix politiques contradictoires peuvent en être la cause.
à développer : ouverture des frontières, chômage,"suppression du service national",...


 Loi collective, loi individuelle :
Certaines lois sont votées bien que contestées et il peut être alors compréhensible qu'elle ne soient pas respectées. Il nous semble alors évident que toutes les lois n'aient pas la même valeur et qu'il soit intéressant de les classer selon leur caractère discutable. La justice, quant à elle, leur a attribué une valeur de faute en fixant la peine selon le gravité de l'entorse qui lui est faite et les circonstances. Cependant, elle reste inflexible sur son caractère indiscutable. Aussi, l'individu qui conteste une loi, est il obligé de la contourner en cachette. Des exemples sont présents dans l'actualité: je pense à ces médecins pratiquant l'euthanasie. Dans ce cas, la loi collective s'oppose à la loi individuelle.
Des lois apparaissent chaque jour ou presque : elle sont crées pour répondre à l'évolution de notre société ou à des choix politiques. Comme dans le cas que nous venons d'évoquer, certaines lois ne verront jamais le jour car elles ne seraient que le reflet de la conscience de peu d'individus et risqueraient d'être mal utilisées par trop d'autres.
 Loi et culpabilité :

De nombreux individus considèrent que la loi est la meilleure référence de conduite. Il se sentent coupables dès qu'ils ressentent en eux un désir en marge de ce qu'ils considèrent comme la normalité.
Selon qu'ils aient été intensément ou non soumis à une autorité rigoureuse durant leur enfance, la nécessité de se situer par rapport à la loi peut devenir plus ou moins impérieuse.

Le sentiment de culpabilité est on ne peut plus préjudiciable pour l'individu. Ce sentiment ne protège nullement d'actions délictueuses. Ces actions ont d'autres cause que l'absence de sentiments ce culpabilité. Le bon équilibre psychologique associé à de l'humanité protège l'individu de telles actions.
 Loi et condamnation :
Le système judiciaire et pénitentiaire actuel est loin d'apporter des solutions aux problèmes de délinquance. C'est d'ailleurs pour cela qu'il s'enlise dans les problèmes de sécurité, carcéraux et de justice.
Il n'envisage la peine que comme une punition. Aucun effort n'est fait pour amener le délinquant à s'amender. Aussi, après avoir purgé sa peine, il continue a être taraudé par les mêmes dispositions délictueuses qu'il avait au moment de son incarcération. La seule croyance sur laquelle s'appuie la justice est que la crainte de la punition s'en trouve exacerbée (on ne sait pas l'effet que cela fait tant que l'on y a pas goûté). Malheureusement, le délinquant exprime souvent une injustice à son égard, comme par exemple : "je paye alors que d'autres ne se sont pas fait prendre". En fait, il ne veut pas reconnaître sa faute ; il se trouve des excuses, comme nous nous en trouvons, lorsque, dans un premier temps en analyse, nous nous trouvons confrontés à nos comportements déficients.
Donc, la punition n'a rien changé. Une punition ne change jamais rien ; elle est supposée générer la peur (de recommencer), mais ne nous explique pas les raisons de nos actes et nous montrer qu'ils agissent contre nous, non en raison des peines encourues mais parce qu'ils nous dégradent, renforcent la mauvais image que nous avons de nous même, nous isolent de ce que nous sommes vraiment.
Aussi, plutôt que de décider à la place de l'individu, ce que sa conduite implique, il serait préférable de l'amener à déterminer comment il peut s'amender et l'aider à le faire.

Judiciarisation :

Certaines situations ne méritent pas de faire l'objet d'un "procès".
C'est le cas notamment des divorces.
Considérons les enjeux concernant les divorces.
Les conditions financières liées à la rupture du lien c'est à dire le déséquilibre des moyens en fonction des revenus de chacun des partenaires et celui correspondant aux besoins des enfants.
Traiter juridiquement ces questions revient à considérer que les futurs divorcés sont incapables de se mettre d'accord sur ces conditions.

Or, c'est de cette affirmation implicite, résulte les conflits.

Si l'État imposait une conciliation sous forme de pourparlers amenant chaque parti à développant ses arguments en tenant compte de l'autre, les accords en résultant ne donneraient plus lieu à contestation.


La manière dont les choses se passent actuellement entrainent des conflits.
En ce qui concerne les relations avec les enfants, les manipulations dont ceux-ci peuvent faire l'objet ne sont pas examinées dans un cadre adapté, hors des questions juridiques.
C'est l'une des raisons pour lesquelles les enfants exploitent la situation de conflit. 



 

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