Être femme.
De tous temps, la femme a été mal traitée (et souvent maltraitée).
Sur le plan de sa liberté comparée à celle de l'homme, le différences sont importantes voire énorme !
La femme ne dispose pas (n'a jamais disposé) des mêmes droits, des mêmes ressources, est (a toujours été) affectée à des tâches spécifiques qu'elle n'a pas réclamé.
Aujourd'hui, il est nécessaire que chacun conçoive la nouvelle femme - aux yeux de tous - (qui est, pourrait-on dire, à inventer ) comme libre.
Comment y parvenir ?
Un certain nombre de revendications ont été clamées par des mouvements dits féministes. Des philosophes se sont exprimés. Toutes et tous méritent d'être écoutés plutôt qu'entendus.
Mais il y a des actions à mener aussi auprès de certaines femmes qui utilisent leur servitude comme moyen de se mettre en valeur, pensant ainsi se démarquer alors qu'elle ne font que renforcer l'image dégradante qu'on leur a fait porter. Tel est le cas de l'apparence « femme fatale » qui donne l'illusion que la seule valeur d'une femme correspond à ses charmes.
Observons en premier ce qui confine la femme dans ces considérations.
La femme et l'homme sont différents pour de raisons sexuelles liées à le reproduction.
Nous avons aussi à faire à deux natures : la femme et l'homme qui s'affrontent au lieu de s'accorder.
Sur quoi s'appuie cet affrontement ?
Nous remarquons, au travers des religions, que la femme est représentée comme une personne qui est tentatrice pour l'homme. Elle est décrite comme utilisant ses charmes pour (ob)tenir ce qu'elle convoite de l'homme. Si certaines religions lui enjoigne de revêtir l'image de la pureté (virginité), d'autre(s) la cache(nt) sous des voiles.
Dès l'origine, des différences se perçoivent entre la femme et l'homme, ce dernier pour des raisons naturelles (la femme allaite ses -nombreux parce qu'ils meurent souvent en bas âge- enfants) pourvoit à la nourriture. Il se considère comme moins contraint et sa force qui apporte la nourriture à la communauté s'exprime au travers de ses activité de chasse.
D'évidence, en plus de la force comme critère de valeur, la sexualité est au cœur de ce problème.
Parce que, dès l'adolescence, l'homme ressent la contrainte sexuelle, il est sensible à l'attrait de la femme qui lui en donne l'opportunité (sinon la justification).
Cependant, l'éducation et la morale le restreigne. C'est une sorte de garde-fou souvent localisé dans le surmoi.
La femme, de part sa fonction maternelle, est en demande de relation sexuelle, mais associé à une relation sentimentale souvent durable car la procréation a longtemps été pour elle la justification de la sexualité.
Lorsque les relations sexuelles ne tiennent pas compte de cet aspect, il y a dérive qui conduit à l'inégalité.
Il y a des éléments ayant trait à la sexualité dans laquelle intervient la séduction sur laquelle l'homme s'appuie pour justifier son acharnement. Pour que la femme se sorte de cette situation, il lui faut réserver cette attitude uniquement à ses relations amoureuses authentiques. Il est donc nécessaire que la séduction soit extrait de tous les autres sujets (publicité pour des vêtements, des parfums, …)
Une tenue qui n'incite pas à la sexualité pourrait assurer une meilleure égalité.
Notons également que la présentation des homme a évoluée. Ils portent actuellement majoritairement la barbe, et parfois de manière exubérante (pour certains, on l'assimile à celle des extrémiste djihadiste). Il est probable que c'est une forme inconsciente de machisme en partie en réaction aux mouvements de libération de la femme.
Je pense que l'homme qui se laisse entraîner dans la séduction, pour des raisons qui assurent à certaines femmes une impression de (fausse) domination, sont - inconsciemment - ramené à leur instincts non discipliné, les femmes les voient, à juste titre, comme des "bêtes".
Il me semble que la femme (naturellement et hors situation particulière - impossibilité physique ou psychologique -) a vocation pulsionnelle à devenir mère. L'homme, quant à lui, est naturellement pourvu de pulsions sexuelles qui sont, normalement, déclenchées par le désir. Dans une situation normale, contrairement aux animaux, ce désir fait suit à des sentiments amoureux.
C'est lorsque, intellectuellement, la sexualité se désolidarise des sentiments que les pulsions s'animalisent. Et que la femme est renvoyée à la condition d'objet avec toutes les justifications que certains hommes se donnent.
La prise de conscience de ce contexte me semble une avancée pour donner à la femme la liberté qu'elle mérite et endiguer le comportement machiste.
L'égalité et la considération sont accepté (dans des conditions naturelles) dans l'enfance. Elles s'altèrent au moment de l'adolescence à l'apparition de la sexualité et nécessiterait des références pouvant expliquer les ressentis et les orienter. Aujourd'hui, dans une société ultra libérale ou tout est permis et réinventé (wokisme), la jeunesse est influencée (manipulée) par de concepts de compétition. Elle n'a plus de modèle auquel se référer.
Ce modèle est à (re)découvrir. Il fait partie de nous. Il se trouve dans les croyances que nous avons développées dans notre enfance, à l'époque où nous n'étions pas sous l'influence de la société.
Il s'agit également de s'attaquer au concepts qui renforcent l'inégalité.
L'un de ceux-ci est le machisme. Il est inhérent à tous les hommes. Sans un travail personnel, il ne peut être évacué. Certaines postures visant à transformer la nature sociale de l'homme, comme le valoriser lorsqu'il s'implique dans les tâches ménagères ou lorsqu'il s'occupe des enfants pourrait laisser croire que l'homme s'éduque. Mais il s'agit là d'actes non authentiques visant à paraître plus qu'à être.
Pour changer, il s'agit d'abord, pour les hommes, de (se)reconnaître comme tel car, j'insiste, tous les hommes ont été imprégné de cette condition. Et il ne faut pas craindre d'en être « horrifié ». Ensuite, décider de ne plus accepter et rejeter les manières de se comporter de la sorte (ceci doit apparaître naturellement, ne pas forcer). Se mettront en place, progressivement, des attitudes d'humilité vis à vis des femmes, en reconnaissant leur situation et en faisant ce qu'il faut pour l'améliorer.
Ce travail ne peut aboutir sans que ce soit les hommes qui propage ce programme. Les (ré)actions des femme vis à vis de cette question font réagir la majorité des hommes qui n'acceptent pas d'en être responsables. Le port, parfois outrancier, de la barbe, je l'ai dit plus haut, en est l'un des exemples.
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