Dérèglement climatique, disparition d'espèces animales et végétales, comment agir ?

Les mesures déployées par les gouvernements sont elles suffisantes ? 

On peut s'interroger. Deux attitudes parmi la population  s'opposent.

Il y a ceux qui font confiance à l'Etat pour prendre des mesures et ceux qui rétorquent que la situation empire malgré le annonces faites en période électorale.

Les premiers s'estiment souvent incompétents pour  remettre en cause les décisions et les argumentaires des politiques et des analystes sur la question. Il est certain que pour des sujets complexes, il est nécessaire de prendre du recul, d'écouter et de lire le maximum de points de vues. Mais est-ce suffisant ?

Certains points de vue restent ils occultés ? Simplement parce qu'ils remettraient en cause certains fondements et que c'est inenvisageable si l'on ne veut pas recourir à des modes de gouvernance anti-démocratiques.

Alors comment procéder ?

Je suggère que nous abordions le sujet en évitant le raisonnement et en utilisant nos impressions. Comme pour notre auto-analyse, intéressons nous à ce qui s'oppose à notre bien être psychologique.

La première impression qui m'est apparue est le lien entre le dérèglement climatique et le pilotage de notre mode de vie.

Il fait partie de ces nombreux phénomènes qui demandent à être rectifiés. Il ne faut pas le prendre comme un élément particulier. Aussi, pour en venir à bout, il sera nécessaire de régler conjointement les autres problèmes.

Notre mode vie, cela conforte la théorie darwinienne, est axé sur nos capacités intellectuelles, ce qui nous mobilise pour le progrès.

Or, nous sommes incapable de le freiner  et nous devrions pouvons faire les  sélections qui nous garantissent les choix propices à nous assurer un avenir en accord avec la nature et le climat.

Mais le progrès entraîne la création de nouveaux produits.

Sont ils destinés à en remplacer d'autres en étant plus écologiques ou bien sont ils une nouvelle source de potentiels profits, ne répondant à aucune demande mais visant à faire croire qu'ils vont apporter un supplément ?

Le premier type va dans le bon sens, le deuxième restreint la liberté. Tel est le cas par exemple des trottinettes électriques.

Mais, entendons nous bien sur la notion de liberté. Il ne s'agit pas d'avoir le possibilité de faire ce que bon nous semble car sans une conscience aigue de notre état psychique, nous risquons d'utiliser ce simulacre de liberté pour entretenir notre névrose, au niveau des compensations.

Ainsi, pouvoir faire n'importe quoi comme idéal de liberté donne l'illusion d'un pouvoir qui prendrait le dessus sur toutes les contraintes imposées par la vie en société. Ce n'est nullement exercer son libre arbitre et agir selon sa nature authentique.

Mais revenons à la notion de progrès. Avons-nous abusé du progrès et celui-ci est-il la cause du dérèglement climatique ? Nous ne pouvons le nier et toutes les mesures qui ont été prises jusqu'ici et celles qui sont envisagées vont dans le sens de corriger les erreurs passées - passer à l'électrique et abandonner l'utilisation des énergies fossiles, renforcer l'isolation thermique, revégétaliser les sols, ... -

Mais ne faut-il pas réduire nos besoins ? Les transformer me semble préférable. Un exemple nous en donne le sens, celui de la nourriture : beaucoup de personnes apprécient de consommer de la nourriture préparée et transformée sans avoir à cuisiner. C'est la même chose  lorsque l'on mange au restaurant sans y être obligé. J'entends l'argument de l'emploi concernant ceux qui travail dans ces secteurs. C'est la notion de spécialisation qui est invoquée ici. Ainsi, il serait plus rentable de faire réaliser les tâches par du personnel spécifique. Nous abordons la question de la dépendance. Je vous renvoie à la page concerné (Dépendance, addiction). 

Alors posons nous la question de quels sont nos réels besoins ? Ce ne sont pas ceux que nous impose la publicité. Nous pouvons aussi proscrire le luxe.

Car il semble que si nous pouvons nous passer des choses inutiles, leur fabrication n'aurait plus de sens et ce serait une économie qui pourrait être utilisé pour restaurer les paysages, planter des arbres.

 

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